Après l’ouvrage La Discothèque parfaite de l’Odyssée du Rock , que je vous conseille ( et que je me suis offert pour les fêtes de fin d’année dans la plus pure tradition "on n’est jamais mieux servi que par soi-même" ), le plus bruxellois des Parisiens, ou le plus parisien des Bruxellois, c’est selon, présente le livre de Bruno Blum :
PUNK - Sex Pistols, Clash ... et l’explosion punk .
J’ai eu la chance de côtoyer Gilles Verlant, membre de la "mouvance Kenroll" devenu très rapidement le journaliste emblématique connu de tous.
Il a glissé, dans le nouveau livre qu’il a dirigé et dédié à de nombreux journalistes de l’équipe More ! / En attendant, y compris Piero... quelques lignes sur les punks bruxellois.
En exclusivité, Gilles m’a fait le plaisir d’écrire ce texte de présentation, également repris sur son site depuis lors.
Ce livre, il fallait que je le publie. Comme en plus, entre Blum et moi, ça devient une vieille histoire (déjà quatre livres !), ce fut l’autoroute du bonheur.
En réalité je n’ai jamais fait le deuil des années 1976/77, qui correspondent à mes 19/20 ans : vivre l’explosion punk, aussi bien entouré, par des gens de talent, drôles, qui prenaient le mouvement super au sérieux, tout en pratiquent à merveille l’auto-dérision, fut un des grands moments de ma vie.
Raison pour laquelle, dans les remerciements, je salue Bert Bertrand, Nadine Milo, Patricia Bols, Dan McCrolle, Jerry Wanker, Chainsaw, The Streets, The Mad Virgins, Claude Milan, Christian Fletcher, Jacques Duvall, Piero Kenroll, Philippe Kopp, Lisa Anderson, Isabelle Hanrez, la B. Clique, le Vlak, le Cromme, la Gene, le Zak, le Sarf, Zip Vinyls, le Rockin’ Club et tous ceux qui avaient 20 ans en 1977.
Raison pour laquelle j’ai aussi inséré dans le manuscrit ces quelques lignes :
"En avril, le Roxy a déjà vécu ses meilleurs moments et s’épuise dans une longue descente de speed, jusqu’à sa fermeture.
Idem à Bruxelles où s’est ouvert le Rockin’ Club, dans les caves de Forest-National, qui ne tient que quelques mois : tous les groupes punks bruxellois, dont le légendaire Chainsaw, soutenus par la B. Clique, s’y produisent dès le mois de février ; c’est là que le batteur du groupe hard-rock Hubble Bubble, un dénommé Roger Jouret, rencontre le producteur Lou Deprijck.
Ils imaginent ensemble un personnage de "punk gentil" nommé Plastic Bertrand (clin d’œil au rock-critic Bert Bertrand, l’une des figures majeures, avec Gilles Verlant [1] et Patricia Bols, de la scène punk locale) : la face B de son premier 45 tours, "Ça plane pour moi", devient à la rentrée 1977 un tube mondial, symbolisant la récupération du mouvement."
Voilà, c’est signé Gilles Verlant.
Un bouquin-témoin indispensable !
Le site de Gilles Verlant
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