Je viens de recevoir un mail d’un ancien des Aigles qu’on n’avait plus vu depuis longtemps.
Il m’écrit : "Je craignais une soirée du troisième âge, mais c’était comme si les quarante ans... c’était hier."
En effet, tout y était : le local un peu délabré, la scène minuscule, les bousculades... Mais tout s’est passé merveilleusement, comme si le temps n’avait pas compté. Certains retrouvaient des potes qu’ils n’avaient plus vu depuis des lustres et c’était comme si ils s’étaient encore croisés la semaine dernière.
Et puis, il y avait la musique, le rock qui a joué un rôle déterminant dans nos vies.
Oh, cela pataugeait parfois allègrement sur scène pendant quelques secondes car aucune répétition n’avait eu lieu. Mais quelle importance car la complicité était totale entre les musiciens et le public (les musiciens actuels furent parfois parmi... le public des Aigles !).
À partir de 21 heures, on eu droit à un set complet de Freddy Nieuland et de son groupe : medley sixties, morceaux des Beatles...
Freddy nous réservait une surprise : Jean-Charles Massaux, guitar-hero en puissance qui a épaté tout le monde. Il est le fils du regretté Armand Massaux, chanteur-guitariste des Night Rockers. Inoubliable.
Tout comme la finale qui a vu Freddy quitter la batterie, remplacé par Eric "Burning Plague", afin d’interpréter... "Daydream" !
Tout le monde chantait les "lalalala..lalalala...la..." qui se sont entendus à des kilomètres à la ronde, et des larmes d’Aigles (les crocodiles sont encore plus vieux...) ont parfois coulé le long des joues.
On en a profité pour saluer la mémoire des Aigles disparus en scandant "Read’ Stead’ Go Man Go !" à chaque nom évoqué.
Puis ce fut une joyeuse succession de jam-sessions où l’on vit passer, entre autres (désolé si j’en oublie) Patrick Ruymen, ex- Liberty Six , Philippe Daeleman, ex- Chapmans , Michael Heslop et Eric Van Renterghem de Burning Plague , Tim Brean de Jenghiz Khan , et Stroff, décidément incroyable, puisque 40 ans après sa mémorable prestation avant les Kinks au Régina, il est toujours aussi dynamique. (ceux qui ne l’avaient jamais vu n’en revenaient pas !).
Beaucoup reprenaient en chœur les passages des "classiques" les plus connus.
Une autre surprise : Lee, principal nerf moteur de l’organisation de la soirée a, pour l’occasion, fait réaliser à ses frais de nouveaux insignes du Club très fidèles à l’original. Zorbec s’est chargé d’en vendre, gros succès, mais que ceux qui n’étaient pas présents se rassurent, il en reste !
Les jams se sont terminées un peu avant minuit et à ce moment j’ai assuré le fond musical avec les mêmes airs que nous écoutions en 1966 (et même un peu après).
À deux heures moins cinq du matin, une copine de Lee me dit : "Si tu continues avec de la si bonne musique, les derniers ne partiront pas".
Allez... tout a une fin.
Cinq minutes plus tard, j’ai terminé avec "It’s Over" de Roy Orbison...
Et il était trois heures... heure d’été !!!
Avant de partir beaucoup sont venus me dire à quel point ils avaient passé une bonne soirée... Heu-reux, qu’ils étaient.
Moi aussi. Merci à tous. Faudra remettre ça.
Read’ Stead’
Piero
Texte d’après un mail de Piero, revu et adapté par Patfraca.
<FONT COLOR="RED">La préparation de l’événement, c’est ICI.</FONT>
Le voilà, ce fameux nouveau pin’s des Aigles, fidèle à l’original...
L’avantage est qu’il ne faut plus le passer au Sidol pour le rendre étincelant !
Cet objet-culte peut être (encore) commandé en envoyant
un mail à Lee.
- Freddy Nieuland
- Freddy et Piero
- Freddy "Daydream" et Jean-Charles Massaux
- Daydream in the middle of the night
- Eric, Freddy, Stroff, Jean-Charles Massaux et Patrick Ruymen
- Zorbec, bien entendu, et sa moustache "demi-Aigles" !
- Michael Heslop
- 1/2 Cool Dany, Stroff, Maes, Piero et Lee