Plus de 4 ans que je martèle que ce groupe est indispensable !
Ce showcase a réuni, dans la superbe salle qu’est la Rotonde du Bota [1], un public composé d’amis, de fans de la première heure et de fins connaisseurs qui ont eu la chance de découvrir, dès sa sortie, le remarquable premier album Bones & Telephones [2].
19 heures... Françoise et moi rejoignons les loges du Bota. Et il y a du monde. Kid Fear, Manu Paquay, qui s’occupe du site, des attachés de presse, un producteur... Tout cela augure du meilleur pour la suite, d’autant plus que les caméras de l’émission "50 Degrés Nord" étaient présentes cet après-midi !
Steve Jones, Philip Havelange, Olivier Demeyere et Laurent Stelleman sont totalement relax. Aucun stress... Pains surprises et boissons sont en abondance. Ils en profitent, alors que d’autres auraient la gorge serrée, maîtrisent totalement la situation, certains de donner le meilleur en concert. Ils vont rapidement le prouver !
Leur but n’est pas de remplir la salle, mais bien de tester leur show, de faire (re)découvrir l’album, et les nouvelles compositions aux amis, aux fans de la première heure et aux pros.
- Kid Fear
Kid Fear passe en première partie. Proposant une Pop acoustique privilégiant l’écriture, ce Louvanais de 25 ans a l’avenir devant lui. Excellent et le public apprécie.
20 minutes de break et Saint démarre... au quart de tour, à pleine puissance. Ils ne carburent pas au diesel, ni à la 98. C’est du 22.000 tr/mn, comme les F1. [3]
La coupole de la Rotonde risque de s’envoler !
Cohésion et fusion totales, bonheur intensif au premier degré, de part et d’autre de la scène, rythmes soutenus...
Lors du concert du Reality Tour de David Bowie au Sportpaleis d’Anvers, le 5 novembre 2003, j’avais prétendu que Saint pouvait facilement assurer la première partie, la qualité de leurs compositions rivalisant avec les plus grands. Qualité mais aussi sophistication, qui rejoignent l’écriture et les compositions de Bowie.
Sans producteur important, sans « major », impossible de se faire écouter et de s’imposer.
Ce sont les Dandy Warhols qui se produiront en première partie. Insipides et insignifiants, ridicules avec autant de changements de guitares. Il est vrai qu’ils ne risquaient pas de faire de l’ombre au « Maître »... !
Ce soir, je suis conforté dans mon jugement mais ne m’appelant pas McFly et ne béficiant pas d’une DeLorean modifiée telle que la sienne, je ne peux intervenir en 2003. Dommage mais fermons la parenthèse...
Après quelques dizaines de minutes, Steve invite le public à se lever et à rejoindre l’avant-scène.
Plus personne ne regagnera son siège !
La set-list tient superbement la route, tout comme la sonorisation et surtout l’éclairage, aux mains d’Olivier Grimmeau [4].
Ce sculpteur de lumières semble donner un éclairage différent à chaque note jouée. Mes objectifs se régalent, tout comme le public, et mes cartes mémoire saturent.
Saint remontera sur scène à deux reprises pour les rappels.
Pas de standing ovation... toute le monde étant debout depuis longtemps !!!
Encore combien de fois dormir avant la sortie du prochain album ?
Dernière chose... J’ai toujours affirmé que je ne pouvais prendre de bons clichés que si le band me plaisait, si je partageais sa musique.
Avec Saint, je pense avoir réalisé mes meilleures photos !
- Steve Jones
- Laurent Stelleman
- Olivier Demeyere
- Philip Havelange
- Jump !
- Le rock en lévitation !
Voilà... À part le son, que vous pouvez découvrir sur leur site, vous avez les images d’un groupe qui va bientôt exploser, vous clouer sur place, vous crucifier.
On ira tous au paradis, avec SAINT...
Et cela je vous le garantis...
SAINT
KID FEAR
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